vendredi 24 juillet 2009

Open up !



Le silence est roi ! Comme si le temps s’est arrêté, l’espace est muet. On frappe à la porte à coups discrets. Je reste cramponnée à mon coin, sans aucun intérêt… On refrappe à la porte à coups de cloche faisant bruire un éphémère d’écho. Je me retourne vers l’ouverture blindée, fermée depuis à peu près trois années… un voyant lumineux clignote juste en haut, contrastant par sa couleur rouge l’obscurité il y a longtemps installée. J’hésite ! l’idée d’ouvrir vient m’effleurer l’esprit mais je me sens lasse, épuisée… je ne peux me redresser, me diriger jusqu’à la porte d’entrée. A même le sol, Je fixe pourtant l’insistance de la lumière diffusée… On sonne encore à la porte, retape encore dans deux coups rapides et soutenus. La curiosité me parle, je me demande pourquoi insiste-t-on ? pourquoi vouloir introduire cet espace si froid, si sombre et mystérieux !! j’essaye de garder un air nonchalant… pourtant ! Mais cette visite m’est un peu spéciale et bizarre. Tant de passagers venaient et partaient instantanément, frappaient à peine à bouts d’ongles juste en passant… Mais celui-là ne fait pas que passer ! Il est bien là, de l’autre côté de la paroi en bois, à réclamer son entrée comme par droit !

L’indifférence se libère petit à petit de moi, me quitte vers d’autres horizons, d’autres endroits… je m’intéresse pour une fois à ce qui est de l’autre côté de la cloison… une double cloison qu’a pu isoler mon cœur de nouveaux avenants… qu’a pu me protéger de l’hiver et de l’été… le gèle de ma solitude et le bouillant de mes émotions. Les sonneries se succèdent… Est-ce le moment ! le moment de quitter ce cocon… dévoiler celui qui ,de l’autre côté de la porte, m’attend ! … Involontairement, j’avance petit à petit poussée par une force inconnue, Le cœur battant des cloches à la découverte de cet être quelques part reconnu. Je rampe vers l’ouverture fermée jusqu’à maintenant … mes mains alourdies s’allègent comme par magie. A peine le poignée atteint, le noir se fait écorché , mes yeux se font déshabillés à la vue d’un visage aux yeux curieux, au regard tendre et souriant !! je me redresse … toujours guidée par ce feeling enfoui, je souris... le seuil sera désormais franchi.

mardi 7 juillet 2009

to where you are

parmi mes premiers gribouillages:



Je t’observe ….
… tu es un peu différent avec les cheveux longs et la barbe. Mais, je saurais distinguer ces yeux gris -verts parmi tant d’autres. Je sais distinguer ta façon de fixer les yeux dans le vide quand tu fais le romantique…

J’ai passé des nuits entières à regarder tes photos…à lire tes mots, à vouloir cerner en toi l’homme à multi face … à essayer de comprendre l’homme dur, à essayer de comprendre l’homme doux ...

J’ai passé du temps à t’entendre chanter dans la voix de josh, à chercher dans ces chansons les failles et les joies de ta vie…

J’ai passé de longues heures à refuser d’assimiler à quel point tu lisais mes pensées, à quel point tu palpais mes soupirs, à quel point tu touchais mes troubles ….

Peu importe la distance, peu importe la différence, peu importe le déplacement, peu importe ton absence… tu m’as appris la patience, tu m’as appris à aimer dans la patience, à aimer dans la confiance…

Qui est-ce qui parle de certitude ?? Peut être que tu es là... Peut-être que tu es toujours là… en moi…

…. Je reconnais en moi, ce frémissement dans le cœur à chaque fois que je vois ton visage. Je peux sentir mon cœur qui fuit vers toi … à chaque fois que je croise ton regard…

je te regarde et dans mes yeux, tu ne tricheras jamais…

tu es vrai, tu existe réellement comme dans mes pensées…

tu es vrai, tu es là et je t’ai trouvé dans ma vie…

tu me souris …

tu es là et tu es mien … pour toujours et pour la vie !