
Devant mes yeux, une toute petite boule de chair rouge et douce… elle bouge à peine et émet de façon discontinue des fragments de cris si faibles et si délicats… je la contemple et l’envie m’emporte tout d’un coup à vouloir d’un bébé. Le mien !!! Une partie de moi qui se reproduit, qui naît en moi et hors de moi … une preuve de mon appartenance à quelques chose, de valoir pour quelqu’un, ou de vivre pour quelqu’un… je sens une chaleur en moi qui se mélange par une envie enterrée de pleurer… mon esprit s’évanouit dans une série de scénarios, de flashs de tout un processus de constitution, de mutation et enfin de délivrance…
C’est pas pour rien qu’on appelle salle de travail l’espace ou la femme accouche de son bébé… qu’est-ce qu’elle peut être chanceuse d’avoir ce don de dieu, de jouir de ce pouvoir magique de basculer un morceau de soi, entre ses jambes, en dehors de soi : le regarder qui rebiffe et qui respire, le regarder qui bat et qui combat …
En fin de compte, on peut dire que l’accouchement se résume en un A et deux C : Amour, combat et clairvoyance… l’amour de soi-même, l’amour de l’autre, l’amour de soi dans l’autre et de l’autre en soi… Le combat de la vie et de la mort, celui de l’eau et de l’air, celui du noir et de la lumière … la Clairvoyance, l’extase, cette jouissance inimaginable de prendre son bébé dans ses bras, Opium de douleur appréciée de quelques secondes mais d’une sensation extraordinaire…
Et je la vois cette fille qui grandit dans l’ombre de mes bras… une future femme libre et ambitieuse, la femme que j’ai tant voulu être… la sœur que j’ai tant voulu avoir…
C’est pas pour rien qu’on appelle salle de travail l’espace ou la femme accouche de son bébé… qu’est-ce qu’elle peut être chanceuse d’avoir ce don de dieu, de jouir de ce pouvoir magique de basculer un morceau de soi, entre ses jambes, en dehors de soi : le regarder qui rebiffe et qui respire, le regarder qui bat et qui combat …
En fin de compte, on peut dire que l’accouchement se résume en un A et deux C : Amour, combat et clairvoyance… l’amour de soi-même, l’amour de l’autre, l’amour de soi dans l’autre et de l’autre en soi… Le combat de la vie et de la mort, celui de l’eau et de l’air, celui du noir et de la lumière … la Clairvoyance, l’extase, cette jouissance inimaginable de prendre son bébé dans ses bras, Opium de douleur appréciée de quelques secondes mais d’une sensation extraordinaire…
Et je la vois cette fille qui grandit dans l’ombre de mes bras… une future femme libre et ambitieuse, la femme que j’ai tant voulu être… la sœur que j’ai tant voulu avoir…
je suis vraiment ravie que tu puisses te projeter par ici Nawres :) tu es la bienvenue !
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